jeudi 25 avril 2024

Être ou ne pas être Robert De Niro | Actualité

  Être ou ne pas être Robert De Niro? Telle pourrait être la question du spectacle You're Talking to Me? qui interroge l'identité et l'effacement de soi. Un spectacle intriguant proposé par Premier acte.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Il perd connaissance dans une ruelle. À son réveil, tout semble normal, excepté une chose: le monde entier est convaincu qu’il est Robert De Niro. 
Un comedy club. Une soirée de stand-up. Le «Personnage» est en première partie. Accompagné de Jim Carrey (ou du moins une version imaginaire de l’acteur), il monte sur scène et s’efface derrière une panoplie de voix, de personnalités, d’imitations. Une rencontre inopinée avec une énigmatique «Fille» suivie d’une malencontreuse collision avec un container bien garni de mélancolie, d’illusions et de cauchemars, le fera perdre connaissance dans une ruelle. À son réveil, tout semble normal, excepté une chose: le monde entier est convaincu qu’il est Robert De Niro. Une nouvelle vie, une deuxième chance.

Entremêlant l’intime, la culture populaire et la recherche de soi, You’re Talking to Me? est à la frontière du standup comique et du théâtre. Soliloque imposé par la solitude abyssale du protagoniste, tantôt comique, tantôt dramatique, cette partition interroge la question d’identité par l’effacement de soi. Évoquant le spectre de la culture américaine omniprésente, cette aventure fantaisiste nous permet d’explorer le rapport particulier que nous avons avec nous-mêmes.

La pièce You're Talking to Me? sera présentée du 30 avril au 11 mai à Premier acte

Pour en savoir plus ou acheter son billet, c'est ici.


Les Enfants du paradis est un blogue qui s'intéresse au théâtre, à la danse et au cirque de Québec. Vous y trouverez des critiques, des informations concernant les lancements de programmation ainsi que des nouvelles d'actualité. Un blogue à consulter régulièrement.

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dimanche 21 avril 2024

Un récit qui fait réfléchir | Actualité

  Après un passage réussi à Espace Libre en janvier Nos Cassandre, récit librement inspiré du parcours de la Docteure Joanne Liu sera présenté à La Bordée pour 20 représentations.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Croire... ou ne pas croire!
Nous, citoyens, que faire dans un monde en déclin? À travers son parcours exceptionnel, Joanne Liu, urgentologue pédiatrique et ancienne présidente internationale de Médecins sans frontières demeure une figure exemplaire en passant directement de l'indignation à l'action.

Alors, sur le seuil d’un théâtre à Montréal, lorsqu’elle propose de faire un spectacle pour parler de la pandémie récente, de sa gestion, le metteur en scène Frédéric Dubois et l’auteure Anne-Marie Olivier saisissent l’opportunité de transmettre au public sa détermination à changer nos vies un geste à la fois.

Avoir accès à Joanne Liu, que ce soit en entrevue, en personne, en conférence, peu importe, c'est se retrouver inspirée, confiante, le plein de courage et d'espoir se fait automatiquement et ça me donne l'impulsion pour me mettre en action et en interaction positive avec le reste du monde.
 Anne-Marie Olivier

Crédit photo: Lucile Parry-Canet

Au fil des discussions, la figure mythique de Cassandre apparaît: celle qui a crié la vérité, qui a prédit la chute de Troie mais que personne n’a cru. Sommes-nous prêts à écouter les Cassandre de notre époque? Nos Cassandre fait résonner l’expérience de terrain de Joanne Liu, la malédiction de Cassandre et notre traversée de la pandémie de COVID-19 dans un récit qui nous amène à réfléchir et à agir.

Si le silence se fait pendant un instant, allons-nous entendre ceux qui savent et nous appellent à l'action? Le spectacle est un face à face entre la mythique Cassandre et Joanne Liu, un tressage d'événements entre l'engagement et l'intime.
Frédéric Dubois

La pièce Nos Cassandre sera présentée du 23 avril au 18 mai à La Bordée

 En quelques mots: Joanne Liu
Dre Joanne Liu est urgentologue pédiatrique. Sa famille est originaire de Taishan, en Chine continentale, et a tenu un restaurant chinois à Limoilou. À travers son parcours exceptionnel, au cours duquel elle devient présidente internationale de Médecins sans frontières pendant six ans, elle arrive à identifier les aberrations des systèmes politiques, en appelle à une solidarité sans faille et nomme sans détours ce qui la répugne autant que ce qui l’inspire. Nos Cassandre explore l’engagement citoyen dans un monde qui tombe.

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Crédit photo: Lucile Parry-Canet

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jeudi 18 avril 2024

Joyeux bordel | Critique: Bordélique

 Rêver éveillé ça vous tente? Alors, faites un saut à la Maison pour la danse afin de découvrir un joyeux bordel qui servira d'écrin à vos prochains rêves.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Mélia Boivin

Le spectacle en quelques mots
Bordélique expose un monde sens dessus dessous issu des rêves et des cauchemars de la créatrice Mélissa Martin/Melmaze. Adressée à l’enfant qui sommeille en nous, la première œuvre chorégraphique de l’artiste, enseignante et mentore traduit un imaginaire éclaté campé dans une gestuelle urbaine et contemporaine. Un songe initiatique fascinant où s’entrecroisent la réalité et la fiction.

S’endormir pour s’évader.
S’évader pour vivre le rêve.
Qu’en est-il lorsque tout se transforme en cauchemar?
Prisonnières d’un même voyage onirique, elles tentent tour à tour d’affronter ce qui les bouleverse.

Bordélique est présenté à la Maison pour la danse dans le cadre de la saison de La Rotonde.

Crédit photo: Mélia Boivin

Rêver éveillé
Le spectacle débute dans la noirceur totale. La voix de la chorégraphe, Mélissa Martin, se fait entendre. L'entrée dans le rêve, nullement un cauchemar, se fait tout doucement. Les corps assoupis apparaissent dans la nuit. Un à un. Tout doucement. Le sommeil est bien là et le rêve s'installe lentement. Les corps commencent à bouger alors que le rêve les agite. Puis le spectacle commence. Le rêve débute. Lentement. Les corps s'animent et le rêve prend forme sous nos yeux. Le joyeux bordel que propose la chorégraphe et les trois artistes s'anime doucement, lentement. Presque tendrement.

C'est ainsi que commence Bordélique. Un spectacle qui est une sorte d'initiation au rêve. Ou, sans doute, bien plus une incursion dans la tête de Mélissa Martin qui propose un monde onirique. Dans ses rêves les corps brillent de mille feux. Et le rêve est un enchaînement quelque peu bordélique. Bordélique mais mystérieux. Bordélique mais rempli d'images. De nos propres rêves. De ceux qu'on aimerait faire ou se rappeler.

La gestuelle est contemporaine. Carré. Un peu trop placé. Mais c'est un rêve après tout. Chorégraphié mais théâtrales aussi. Le trio de danseuses est éclectique. Il y a un fort désir de faire vivre le monde mystérieux du rêve dans ce spectacle. Et c'est bien là. À chaque pas. Chaque moment. Chaque musique, aussi. La musique est un quatrième interprète, plantant le décor. Faisant vivre l'ambiance. Créant le suspense.

Crédit photo: Mélia Boivin
 
Folle cavalcade
Bordélique est une folle cavalcade. Un moment onirique. Mais avec quelques défauts. Les nombreux noirs qui représentent ses moments où nos rêves changent et passent d'un univers à l'autre. Mais ils sont trop nombreux. Ils brisent la magie. Et puis, le texte du début gagnerait à être récité par un comédien pour lui donner une stature, une force que ne réussit pas à créer Mélissa Martin.

Le rythme du spectacle débute lentement. Prend son envol doucement pour s'éclater dans un joyeux bordel rempli de beaux moments. Instants sublimés par les trois danseuses. Le geste est précis, carré mais gracieux. Les premiers tableaux sont un peu convenus et la danse plaquée mais seulement ne dure qu'un instant. Le temps d'un rêve, dirons-nous. N'empêche la cavalcade est agréable. Le voyage que propose le quatuor composé de la chorégraphe et des interprètes, est agréable. Sympathique. Onirique. Fantasmagorique. Tout se termine, vous l'aurez deviné, par le réveil. Il n'est pas brutal, même si le cadran sonne. La fin du rêve et du plaisir de voir ces danseuses s'exécuter. Et offrir un spectacle qui vaut le détour. Une belle occasion de rêver éveillé. Une fois n'est pas coutume.

Allez-y surtout si vous aimezl'onirisme, rêver éveillé, les chimères, les folles cavalcades, les voyages au pays du rêve.


Jusqu'au 20 avril à la Maison pour la danseAvec  Julia Maude Cloutier, Jeanne Forest-Soucy et Deya Lemière. Une chorégraphie de Mélissa Martin/Melmaze.

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mardi 16 avril 2024

Choisir son critique en six leçons faciles | Opinion

  Le 31 mars dernier, je vous proposais de choisir le critique qui vous convenait. Aujourd'hui, je vous offre une méthode pour le trouver en six étapes faciles. Voici la recette (secrète?) qui vous permettra de dénicher la perle rare... ou celle qui vous convient!

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Leçon #1: fréquenter plusieurs critiques
Pour bien choisir son critique et trouver celui qui nous éclairera le mieux, il faut donc les fréquenter tous. Oui, oui, les fréquenter. Les lire religieusement. Observer leurs préférences et leurs goûts. Ce qu'ils remarquent ou pas. Découvrir les styles et les goûts, prononcés ou pas, amers ou doux. Afin de trouver celui qui a les mêmes goûts théâtraux ou dansés que les vôtres. Ce qui nous amène à la leçon #2.


Leçon #2: trouver un critique qui partage nos goûts
Bien sûr les critiques visent l'impartialité mais la nature humaine étant ce qu'elle est, le critique a des préférences pour qui sait lire entre les lignes. Si vous voulez aimer le spectacle qu'un critique a commenté, assurez-vous que vous partagez un minimum de goûts en commun. À défaut de quoi, la soirée risque d'être longue et le plaisir en chute libre! Et ce que l'on veut lorsque l'on se présente à un spectacle de danse ou de théâtre, c'est d'en ressortir heureux, ému ou transformé. Choisissez donc votre critique en conséquence.

Leçon #3: choisissez un critique qui va au-delà de la facilité
Le plaisir de la découverte vient en consommant de plus en plus de spectacles, choisissez donc un critique qui vous en offre plus. Un critique qui, d'abord, fait une critique la plus complète possible et qui vous parle de scénographie, d'éclairage ou chorégraphie et pas un critique qui vous fait un long résumé du spectacle, suivi d'une courte appréciation générale. Vous en apprendrez peu et serez trop souvent déçu. Ensuite, et idéalement, un critique qui est capable de faire des références classiques ou qui est en mesure de faire des comparaisons avec d'autres spectacles. Une valeur ajoutée importante qui vous assure que la pièce critiquée risque fortement de vous plaire ou déplaire! Une étape primordiale avant de vous rendre sur place. Passons à la leçon #4.

Leçon #4: un critique qui connait ses classiques
Un critique qui connait ses classiques pourra vous remettre le spectacle dans son contexte, le commenter en lien avec l'histoire de cet art et vous permettre d'en découvrir les aspects plus novateurs, s'il y en a.


Leçon #5: éviter les critiques de mauvaise foi
Malheureusement, il y en a. Ils sont peu nombreux mais ils existent. Des critiques pour qui tout est mauvais ou excellent. Des critiques qui n'osent pas avancer sur le sentier du commentaire honnête mais qui visent avant tout à faire plaisir à un peu tout le monde. Et qui ne réussissent pas à vous donner l'heure juste sur un spectacle. Ils sont à éviter comme la peste car vous n'aurez aucune possibilité de choisir le spectacle qui vous convient.


Leçon #6: un seul critique?
Peut-être pas en effet! Je sais, je me contredis un peu, mais en trouver un qui déteste systématiquement ce que vous appréciez vous permettra de savoir ce qui pourrait moins vous plaire et ainsi avoir une opinion mieux éclairé sur le spectacle. Ou bien un autre qui aime ce que vous aimez mais qui remarque d'autres aspects du spectacle que le premier ne remarque pas. Il vous offrira ainsi une autre vision de ce spectacle, quelque chose que vous n'auriez pas vous-même remarqué et qui jette un éclairage différent.

En conclusion
Ce qui est important dans tout ça, c'est de découvrir celui ou celle qui vous permettra de découvrir des spectacles qui vous branchent. La vie est si courte qu'il faille bien en profiter lors d'un spectacle de danse ou de théâtre! Et si le critique choisi ne vous amène pas à un spectacle que vous adorerez et bien... changer de critique!

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mercredi 10 avril 2024

Quand la révolution gronde | Critique: Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées

 Quand la révolution rouge gronde en Russie, la révolution personnelle s'agite. Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées présenté au Périscope s'intéresse à cette double révolution et à ses conséquences dans un spectacle aux mille couleurs.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Le spectacle en quelques mots
Dans cette variation de La Mouette, Matéi Visniec, l'auteur du spectacle, reprend le trio amoureux au cœur de la pièce: Nina, Treplev et Trigorine. Ils se revoient 15 ans plus tard dans la maison à l’origine de la pièce de Tchekhov.

Nous sommes en 1917, pendant la Première Guerre mondiale mais surtout en pleine révolution russe, et Moscou est le théâtre de grands changements sociaux. C’est dans cette effervescence que Nina retourne vers Treplev pour lui demander de «l’accepter à nouveau». Treplev, vivant seul, accueille donc, malgré lui, Nina et Trigorine, son ancien rival, qui tente de ramener Nina à la raison. Dans ce huis clos absurde et philosophique, on espère que le futur sera meilleur, mais tout n’est qu’illusion.

Le temps d'un été, dans cette maison j'ai été heureuse… Je vois que tu n'as rien changé, Kostya… Tu as toujours ta table de travail à côté de la fenêtre… Ce canapé, je le reconnais aussi… Et cette pendule… Et ce piano… Mais cette mouette empaillée n'était pas ici…
Extrait de la pièce

Une révolution qui n’est pas terminée 
Une actrice ratée, deux auteurs, trois protagonistes qui se retrouvent dans une maison à l’origine de la longue séparation. Quinze ans séparent leur dernière rencontre de celle-ci. Dehors la révolution rouge gronde, dans la maison la révolution personnelle s’agite dans un mouvement plutôt figé et tourne, encore, vers ce passé qui les relient. 

Ce trio s’agite dans une joute littéraire et artistique. Par les mots mais aussi dans un lieu où les environnements sonore, vidéo et lumineux créent un magnifique écrin. La beauté transcende chaque scène. L’art s’immisce. Séduit. Enjolive. La scène se transforme en une sorte de musée. Musée d’art ou musée de la vie. Peut-être un peu des deux.

Seul bémol à ce magnifique écrin, la voix de la chanteuse, car il y a un orchestre sur scène, qui se perd dans une sonorisation qui donne trop de place aux instruments.


La machine Tchekov
Visniec s’approprie la machine Tchekov, sa mouette et ses personnages. Nina, l'actrice au cœur de ce drame, est en quelque sorte cette mouette empaillée qui trône sur scène. Dans la pièce originale de Tchekov la mouette empaillée est l’oiseau que Treplev a tué et offert à Nina. Les deux hommes sont amoureux de Nina, qui en répudie un pour choisir l’autre. Les deux hommes et la femme verront un soldat gelé arriver, symbole d’un nouveau départ après cette révolution personnelle en gestation. Mais prendront-ils un nouveau tournant?

Guillaume Pepin, le metteur en scène, s’empare également de la machine Tchekov de belles manières. La scénographie simple et complexe à la fois avec son orchestre sur scène qui côtoie une horloge grand-père, un bureau de travail, un divan, une zone de bûchage et de coupe du bois, transforme la scène en une sorte de capharnaüm russe où la révolution semble avoir fait son œuvre sans avoir tout transformé. S’ajoute en fond de scène deux écrans et des rideaux qui seront les lieux privilégiés de la représentation du grand froid qui prévaut à l’extérieur comme à l'intérieur de cette résidence, une datcha sans doute.

Des réponses multiples
Les personnages sont en décalage. Ils se cherchent et ne se trouvent pas. Ou peut-être un peu. Une chose est certaine, dans cette pièce les interprétations sont multiples tant les couches de vernis ouvrent de nombreuses portes. C’est à tout le moins une comédie humaine surprenante, voire étrange. On ne sort pas indemne de ce spectacle. Il y a de la détresse dans l’air, de la grande détresse. Mais aussi un désir d’arrêter le temps, Nina y fait une référence directe alors que le dénouement le suspend.

Si le premier tiers de la pièce peut laisser pantois, il faut un temps pour s’habituer à ce rythme lent, posé et à la prose à la fois poétique et tragique, la suite offre des performances solides du trio de comédiens. Un spectacle qui séduit tant par son éclat que par le jeu des comédiens ainsi que par ce magnifique écrin muséal et artistique que nous offrent Visniec et Pepin.

Un spectacle à voir mais pour lequel il faut laisser son esprit rationnel au vestiaire. Vous n’en serez que plus heureux.

Allez-y surtout si vous aimez: Tchekov, les œuvres revisitées, les spectacles musicaux, le froid, les révolutions.

Jusqu'au 27 avril au PériscopeAvec Mary-Lee Picknell, Marc-Antoine Marceau, Jean-Sébastien Ouellette, Marianne Poirier, Josué Beaucage et Kerry Samuels. Un texte de Matéi Visniec. Une mise en scène de Guillaume Pepin.

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