jeudi 17 octobre 2013

Critique: Coronado

Tension psychologique et réflexions sur la nature humaine habitent ce Coronado présenté à Premier acte jusqu'au 2 novembre.

Par Robert Boisclair

Dans un bar d'une petite ville perdue, des inconnus s'y croisent pour nous faire découvrir un meurtre qui changera notre façon de voir les protagonistes.  On va de découverte en découverte.  De surprise en surprise.  Et la tension psychologique est là, à chaque instant.  Prenante.  Captivante. Intriguante.  Un spectacle qui tient en haleine du début à la fin.

La mise en scène et la scénographie y sont pour beaucoup.  Les environnements sonore et musical également.  Les auras de mystère et de tension psychologique sont merveilleusement enrobées par tout ces éléments.

La présence constante des comédiens sur scène y jouent pour beaucoup également.  Ils se croisent.  Ils se touchent.  Ils se pressent.  Ils ajoutent une couche supplémentaire à cet aura de mystère.  Qui sont-ils ?  Que veulent-ils ?  Quels rôles jouent-ils dans ce drame ?  Et cette mort.  Suspecte.  Qui les perdra.  Peut-être ?

Les interprétations sont toutes justes et magnifiques.  Seul véritable bémol à mon plaisir, cette musique, bien qu'envoûtante, est parfois trop présente.  Trop pesante.  Trop forte.  Pour le reste, ne boudez pas votre plaisir.  Allez découvrir, ce spectacle magnifique.  Vous ne le regretterez pas.

À Premier acte jusqu'au 2 novembre.  Avec Charles-Étienne Beaulne, Joëlle Bourdon, Jean-Pierre Cloutier, Sophie Dion, Danielle Le Saux-Farmer, Nicolas Létourneau, Guillaume Pelletier et Jack Robitaille.  Un texte de Dennis Lehane.  Une adaptation de Pénélope Bourque.  Une mise en scène de Olivier Lépine. 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire