Au
Trident, la pièce à ne pas manquer est
Albertine, en cinq temps de Michel Tremblay, la belle histoire de coeur d'une septuagénaire qui ressasse les moments marquants de son existence. C'est la pièce à voir au
Trident pour le texte de Michel Tremblay, parce que de grandes comédiennes de Québec et Montréal seront de la distribution (Lise Castonguay, Lorraine Côté, Monique Miller, Marie Tifo) et parce que les mises en scènes de Lorraine Pintal ne courent pas les rues à Québec. J'ai vraiment hâte de voir ces quatre grandes dames du théâtre québécois sur la même scène. La pièce est présentée du 14 janvier au 8 février.
À
la Bordée, je ne veux manquer sous aucun prétexte
Frozen, un texte de Bryony Lavery. Un récit qui s'annonce bouleversant alors qu'une mère, dont l'enfant a été assassiné, une psychiatre et l'assassin de cet enfant se croisent en prison. La douleur de la perte, le deuil et la guérison seront au coeur de cette pièce.
Frozen sera mis en scène par le réalisateur de cinéma Jeremy Peter Allen qui avait offert aux cinéphiles
Manners of Dying de Yann Martel. Une mise en scène qui promet. Un contenu percutant. Une pièce qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte. Au programme de
la Bordée du 4 au 29 mars.
La deuxième moitié de la saison 2013-2014 du
Périscope offre un bel éventail de pièces aux thématiques variées et, ma foi, intrigantes. Mon coeur penche toutefois pour
Faire l'amour. Pour le retour du duo Anne-Marie Olivier et Véronique Côté qui m'avait surpris avec
Scalpée, le printemps dernier. Je suis curieux de voir jusqu'où iront les comparses cette fois-ci. Pour une thématique rarement abordée directement au théâtre, la sexualité. Entre désir et amour, quel choix feront-elles ? Une pièce de théâtre documentaire basée sur des histoires véridiques et qui parle de désir, d'amours ratées et de rencontres d'âmes soeurs est un spectacle qu'il faut voir. Absolument ! Du 15 avril au 3 mai.
À
Premier acte, il ne faudra pas manquer
Femme non-rééducable/Anna P., pièce qui s'intéresse à la journaliste russe Anna Politkovskaïa. Cette journaliste, morte le jour de l'anniversaire de Vladimir Poutine, s'intéressait au conflit en Tchétchénie qu'elle n'a cessé de dénoncer. Créée à partir de notes et correspondances écrites par Anna Politkovskaïa, la production utilisera tout l'espace de
Premier acte et ses alentours. Une pièce à voir pour sa réflexion sur le combat de la journaliste. En salle du 11 au 29 mars.
Bon théâtre et bonne danse !